1. Le but de cette communication est d’indiquer une certaine propriété des points de divergence d’une série entière double
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concernant la répartition de ces points sur la frontière du domaine de la convergence absolue des séries (1). Tout d’abord je vais démontrer uu théorème concernant les séries simples
formées par les différentes lignes de la série (1) et ensuite je donne une application de ce théorème pour le but indiqué.
2. Appelons ensemble d’unicité chaque ensemble des points du plan complexe tels que, si deux séries entières simples et convergent et prennent les mêmes valeurs en chaque point de ; ces séries sont toujours identiques.
Théorème. Si une série entière double (1) converge (Au sens de M. Pringsheim, v. Pringsheim: Vorles. üb. Zahlenlehre, Leipzig 1916.) aux points , où est fixe et parcourt un ensemble d’unicité , toutes les lignes de cette série
convergent au point . (On sait, qu’une série double peut converger sans qu’une seule ligne de cette série soit convergente.)
Démonstration: Sans nuire à la généralité on peut supposer que . Posons
et
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et supposons que la suite double (2) des sommes partielles de la série (1) converge
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pour et dans un ensemble d’unicité des .
Je dis d’abord que chacune des suites simples
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est bornée. Eu effet, étant
pour et et pour chaque appartenant à on voit que, étant fixé, il existe un indice tel qu’on a
donc toutes les suites (4) pour lesquelles sont bornées.
Soient , points de différents entre eux (L’ensemble est, comme on sait, toujours infini.). D’après (2) et (3) il existe un indice tel qu’on a
pour et et pour chaque . Il s’en suit que la suite
est bornée pour et, par conséquent, les suites
sont bornées.
Supposons maintenant que les suites (4) ne soient pas convergentes et que, en particulier, on ait
pour , où et désignent deux suites croissantes des nombres naturels. Posons
La suite simple , , étant bornée quel que soit , on peut tirer de la suite , une suite partielle, que je désignerai par convergente vers une limite ; désignons par , , la suite partielle de , , correspondante à et tirons maintenant de la suite une suite partielle, qui sera désignée par , convergente vers une limite et ainsi de suite.
On a ainsi construit pour chaque j une suite des suites simples suivantes
dont chacune est partielle par rapport à la suite précédente et dont celle qui se trouve dans la -me ligne converge vers . Il s’ensuit que la suite diagonale , converge, elle aussi, vers
pour tous les
Pareillement, on peut tirer de la suite simple , , une suite partielle, que je désignerai par , , convergente pour chaque vers une limite
dont est spécifié plus haut et diffère de .
Cela posé, je dis que les deux séries entières simples
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convergent et qu’elles prennent les mêmes valeurs en chaque point de l’ensemble . En effet, les deux suites simples , et , étant partielles par rapport à la suite , , posons
Les nombres naturels et croissent avec vers l’infini et, lorsque et , on a, d’après (3)
pour chaque valeur de appartenant à l’ensemble ; mais, comme pour
il s’ensuit que
en chaque point de , donc, étant un ensemble d’unicité, les séries (5) doivent être identiques et, par suite, on a . Le théoreme est donc démontré.
3. Désignons par
la frontière du domaine de la convergence absolue de la série double (1). Cette
frontière peut, comme on sait (V. F. Hartogs: Dissert. München 1904, ou Math.
Ann. t. 62, 1906.
F. Leja: Séries ent. doubles et multiples, Prace mat. fiz. t. 33, 1925.), être
représentée par deux équations de la forme
ou, dans certains cas, par l’une d’elles seulement (L’équation (7) doit disparaître si ou si ; au contraire, l’équation (6) doit disparaître si . La fonction non negative est toujours non croissante et continue.), ces équations ayant la signification suivante: Si un point satisfait à une de ces équations, c’est-à-dire s’il est situé sur la frontière , la série (1) converge absolument en chaque point pour lequel et et, en même temps, elle diverge absolument en chaque point pour lequel et .
Posons
où désigne l’ensemble des points de convergence (absolue ou non) de la série (1) situés sur et désigne l’ensemble des points de divergence. La structure de ces deux ensembles n’est pas encore connue et le théorème démontré plus haut permet d’éclaircir un certain détail de ce problème difficile.
Remarquons que, dans le cas des séries entières simples dans lequel représente une circonférence, les ensembles et peuvent contenir des points isolés dans l’ensemble (Le problème de la structure des ensembles et dans le cas des séries simples n’est pas encore élucidé complètement. On sait seulement que l’ensemble doit être uu [v. W. Sierpiński: Fundamenta Math. t. II, 1921 p. 41].). Or, le cas des séries entières doubles est différent. Je vais notamment prouver que:
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En effet, supposons que la série
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diverge au point situé sur la partie (8) de et que ce point soit isolé par rapport à . Il existe donc un voisinage
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tel que la série (1) converge en chaque point , où appartient à ce voisinage. Or, chaque voisinage forme un ensemble d’unicité donc toutes les lignes , de la série (1) convergent, d’après notre théorème, au point .
Soit y’ un point du voisinage (9) tel qu’on ait ; la série (1) converge au point et ses lignes convergent au point donc, d’après un théorème de M. Hartogs (Dissert. p. 22.), la série (1) converge en chaque point où et, par suite, elle converge au point contrairement à l’hypothèse. La proposition est donc démontrée.
Cette propriété des points de divergence semble être surprenante parce que les points de convergence se comportent autrement. Je vais donner l’exemple suivant:
Soient
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deux séries simples dont le rayon de convergence est . Supposons que la première d’elles diverge partout sur la circonférence mais de sorte que les sommes partielles
soient bornées au point et non bornées en tous les autres points de la circonférence . (L’existence d’une telle série résulte des recherches de M. Neder: Dissert. Gôttingen (1919).)
La seconde des séries (10) peut être quelconque pourvu qu’elle s’annule au point sans s’annuler ailleurs.
Cela posé, considérons la série double suivante
où l’on a
Les sommes partielles de cette série ont la forme suivante
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donc les équations (6) et (8) de la frontière de notre série sont
d’où l’on voit que le point est situé sur la partie (7) de . Or, en vertu des hypothèses faites sur les séries (10), la suite double (11) converge au point et diverge en tous les autres points de la partie (7) de , donc le point de convergence est isolé dans .
Ajoutons qu’il est probable que la proposition démontrée pour les points situés sur la partie (7) de peut être étendue aux autres points de divergence situés sur , mais la démonstration de ce fait semble être beaucoup plus difficile.
Streszczenie. Celem tego referatu jest dowód podanego niżej twierdzenia i zastosowanie tego twierdzenia do pewnej własności brzegu obszaru bezwzględnej zbieżności szeregów potęgowych podwójnych.
Nazwijmy zbiorem jednoznaczności każdy zbiór punktów płaszczyzny mający tę własność że, gdy dwa szeregi potęgowe pojedyńcze i są zbieżne w każdym punkcie zbioru , to szeregi te są identyczne.
Twierdzenie: Jeśli szereg potęgowy podwójny
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jest zbieżny w punktach , gdzie jest stałe zaś przebiega pewien zbiór jednoznaczności , to wszystkie wiersze , szeregu (1) są zbieżne.
Brzeg obszaru bezwzględnej zbieżności szeregu potęgowego (1) można, jak wiadomo, przedstawić dwoma równaniami postaci
z których pierwsze przedstawia na płaszczyźnie dwóch zmiennych rzeczywistych i krzywą ciągłą i nierosnącą, drugie zaś przedstawia prostą, równoległą do osi . Z pomocą poprzedniego twierdzenia można dowieść, że:
Punkty rozbieżności szeregu (1), leżące na części (3) brzegu nie mogą być izolowane w zbiorze punktów brzegu .
Być może, że własność ta daje się rozszerzyć na punkty rozbieżności, leżące na części (2) brzegu , dowodu na to jednak podać nie umiem. Dodaję jeszcze, że punkty zbieżności szeregu (1) leżące na brzegu nie posiadają powyższej własności; można łatwo podać przykład takiego szeregu (1), który jest zbieżny w jednym tylko punkcie, leżącym na brzegu , a rozbieżny we wszystkich innych punktach tego brzegu.