(Komunikat powyzszy został wygłoszony na Zjeździe zamiast komunikatu C. 26. p. t. Całkowanie pochodnej regularnej.)
(Sur les dérivées d’une fonction d’intervalle)
Soit une fonction d’intervalle définie pour tout intervalle contenu dans .
Considérons une famille régulière composée de tous les intervalles qui verifient la condition
étant le plus petit intervalle de centre contenant . ( désigne la longeur de l’intervalle .)
Appelions dérivée de paramètre de la fonction au point la limite unique du quotient
pour appartenant à la famille considérée et tendant vers le point .
Il résulte d’un théorème de M. Burki11 que cette dérivée est une fonction de première classe de M. Baire (J. C. Burkill, Functions of Intervais, Proceedings of the London Math. Soc. vol. 20 (2), p. 296–7.)
Nous allons établir quelques autres propriétés de la fonction dérivée de paramètre .
Convenons de dire qu’une fonction d’intervalle est bornée intérieurement, lorsque, pour toute division d’un intervalle en deux intervalles contigus et , on a
Théorème. Si le quotient est une fonction bornée intérieurement, les ensembles
ne contiennent pas, dans un voisinage suffisamment petit , du point , d’autres intervalles fermés que ceux de densité moyenne inférieure à , donc tels que
Supposons au contraire qu’il existe, quel que soit positif, un voisinage et un intervalle fermé , contenu dans et dans tels que
Or, quel que soit l’intervalle contenant et contenu dans , on a, par définition de ,
dès que .
D’après un lemme de N. Lusin (N. Lusin, Recueil de la Soc. Math, de Moscou XVIII, 1911.), il existe donc un nombre fini de ces intervalles :
sans points intérieurs communs et tels que:
Comme le quotient est une fonction bornée intérieurement, nous voyons que
Soit le plus petit voisinage de centre contenant . Comme ce voisinage est contenu dans , on a à fortiori
et les intervalles, tels que , forment une famille régulière de paramètre .
Quand le nombre ô décroit vers zéro, l’intervalle tend vers le point et le quotient a pour limite , ce qui est impossible d’après l’inégalité établie.
Ainsi notre théorème est démontré pour l’ensemble . Or le même raisonnement s’applique à l’ensemble .
Corollaire 1. Dans chaque intervalle suffisamment petit et ayant pour extremité le point , existent des points des ensembles et et par suite
Corollaire 2. Tout point d’un des ensembles
est un point d’accumulation symmétrique.
Corollaire 3. Comme, d’après M. Denjoy (A. Denjoy, Sur les fonctions dérivées sommables, Bull. Soc. Math, de France t. 43, 1915, p. 184, ap..), toute fonction jouissant de la propriété énoncée dans le Cor. 2 est continue au sens de Darboux, nous voyons que la dérivée de paramètre prend dans l’intervalle toute valeur intermédiaire à et .
Applications.
La variation étant additive, la variation relative est évidemment une fonction bornée intérieurement.
Or la dérivée F’(x) qui est une dérivée de paramètre de est en même temps une dérivée de paramètre de cette fonction d’intervalle, quel que soit . (J. C. Burkill, loco cit. p. 298.) Elle possède donc les propriétés énoncées dans le théorème et dans les corollaires.
Nous obtenons ainsi une nouvelle démonstration du théorème de Darboux sur les dérivées.
est au plus égale à (St. Kempisty, Sur les limites approximatives, Comptes Rendus 180 (1925), p. 642–4.).
est évidemment une fonction d’intervalle finie et bornée intérieurement.
Posons
Si est approximativement continue, elle est la dérivée de paramètre de pour et quelconques entre et .
Alors elle appartient à la première classe de M. Baire, prend toute valeur intermédiaire (A. Denjoy, loco cit. p. 184, 179.), et jouit de la propriété générale énoncée dans le théorème qui vient d’être établi.